L’Ukraine obtient l’autorisation d’utiliser des missiles à longue portée contre la Russie
Dans un récent discours à la nation, le président ukrainien Volodimir Zelenski a évoqué l’autorisation donnée par la Maison Blanche à l’Ukraine d’utiliser des missiles ATACMS contre des cibles militaires en Russie, comme le rapporte EFE. Cette évolution s’inscrit dans le cadre du “Plan pour la victoire” de l’Ukraine, qui vise à renforcer les capacités à longue portée de l’armée ukrainienne.
M. Zelenski a souligné que les actions concrètes l’emportaient sur les accords verbaux. Il a déclaré : “Les missiles parlent d’eux-mêmes et il ne fait aucun doute qu’ils le feront”, ce qui laisse entendre que l’Ukraine est prête à utiliser ces armes si nécessaire.
Détails de l’approbation
Le New York Times, citant des sources officielles américaines, a révélé que l’administration Biden avait accordé à l’Ukraine le droit d’utiliser des missiles ATACMS. Ces missiles ont la plus longue portée que Washington ait fournie à Kiev. Les cibles visées pourraient inclure les troupes nord-coréennes qui combattent actuellement aux côtés de l’armée russe dans la région russe de Koursk.
Soutien de la Grande-Bretagne et de la France
À la suite du rapport du New York Times, les médias français et britanniques ont rapporté que leurs gouvernements respectifs avaient décidé d’autoriser l’Ukraine à utiliser les missiles Storm Shadow et SCALP pour attaquer des cibles militaires en Russie. Les deux pays avaient précédemment fourni ces missiles à Kiev.
Une demande de longue date
Depuis plusieurs mois, l’Ukraine fait pression sur ses alliés pour qu’ils lèvent l’interdiction de frapper des cibles militaires à l’intérieur de la Russie à l’aide de missiles à longue portée. Les États-Unis avaient auparavant hésité à approuver cette demande en raison des inquiétudes suscitées par la réaction potentielle de la Russie.
En résumé, l’approbation des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France marque une évolution importante dans la stratégie militaire de l’Ukraine à l’égard de la Russie. Toutefois, il reste à voir quel sera l’impact de cette décision sur les tensions actuelles dans la région.