Le ministre iranien des affaires étrangères nie l’existence d’un complot visant à assassiner Donald Trump
Le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araqchi, a réfuté les affirmations des États-Unis selon lesquelles Téhéran serait impliqué dans un complot visant à assassiner Donald Trump. M. Araqchi a appelé à renforcer la confiance entre les deux pays dans un contexte de tensions.
La position de l’Iran sur les armes nucléaires
Abordant la question, M. Araqchi a déclaré que l’Iran ne cherchait pas à se doter d’armes nucléaires. Il a souligné que cette politique était fondée sur les enseignements de l’islam et sur les calculs de sécurité du pays. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la confiance des deux côtés, en soulignant qu’il ne s’agit pas d’une voie à sens unique.
Allégations d’un complot « répugnant
Esmaeil Baghaei, porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, a qualifié ces allégations de complot « répugnant » d’Israël et de l’opposition iranienne à l’extérieur du pays, visant à compliquer les relations entre l’Amérique et l’Iran.
Possibilité de désescalade
Les analystes iraniens n’ont pas écarté la possibilité d’une désescalade entre Téhéran et Washington sous la présidence de M. Trump, même si les liens diplomatiques ne sont pas rétablis. L’analyste Saeed Laylaz, basé à Téhéran, a suggéré que des discussions secrètes entre Téhéran et Washington étaient possibles si les menaces à la sécurité de la République islamique étaient éliminées.
Préoccupations régionales
Tout en faisant face à Israël, son ennemi juré, les dirigeants religieux iraniens s’inquiètent également de la possibilité d’une guerre totale dans la région. Israël est actuellement impliqué dans des conflits avec les alliés de Téhéran à Gaza et au Liban.