Le chancelier allemand Olaf Scholz réaffirme son soutien à l’Ukraine
Le chancelier allemand Olaf Scholz a exprimé le soutien indéfectible de l’Allemagne à l’Ukraine, affirmant qu’aucune décision concernant la guerre menée par la Russie ne sera prise sans impliquer Kiev. S’adressant à la presse à l’aéroport de Berlin avant son départ pour le sommet du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil, M. Scholz a déclaré : “L’Ukraine peut compter sur nous. Ce principe prévaut et aucune décision ne sera prise au détriment de l’Ukraine.”
Scholz défend son appel avec Poutine
M. Scholz a défendu son récent appel téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, le premier depuis près de deux ans. Il a souligné l’importance de faire passer un message clair selon lequel le soutien de l’Allemagne, de l’Europe et de nombreux autres pays du monde à l’Ukraine ne diminuera pas. M. Scholz a justifié son geste diplomatique en faisant référence aux promesses faites par l’ancien président américain Donald Trump de mettre fin à la guerre en Ukraine sans fournir de plan d’action clair.
Réaction de l’Ukraine à l’appel
L’appel téléphonique a suscité la controverse à Kiev, le président ukrainien Volodimir Zelensky critiquant M. Scholz pour avoir potentiellement ouvert une “boîte de Pandore”. Toutefois, M. Scholz a réaffirmé que l’Ukraine “défend légitimement son indépendance et sa souveraineté” et qu’elle peut compter sur le soutien de nombreux alliés dans le monde entier, en particulier l’Allemagne, qui est le principal bailleur de fonds de l’Ukraine en Europe en termes d’aide militaire et de fourniture d’armes.
Scholz parle de sa conversation avec Poutine
Le chancelier allemand a révélé que sa conversation avec M. Poutine ne permettait guère d’espérer un changement de position du président russe sur la guerre en Ukraine. “La conversation a été très détaillée et m’a permis de constater que le point de vue du président russe sur la guerre n’a guère changé – et ce n’est pas une bonne nouvelle”, a déclaré M. Scholz à la presse.
L’avenir politique de M. Scholz
Bien qu’affaibli par l’absence de majorité parlementaire, M. Scholz a confirmé son intention de briguer un second mandat lors des élections anticipées prévues en février. Toutefois, de plus en plus de voix s’élèvent au sein de son parti pour qu’il cède sa place au populaire ministre de la défense Boris Pistorius.