Le chef des Gardiens de la révolution iranienne commente les mandats d’arrêt de la CPI à l’encontre des dirigeants israéliens
Le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la révolution iranienne, a déclaré que les mandats d’arrêt délivrés par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et de l’ancien ministre de la défense Yoav Gallant représentaient la “mort politique” d’Israël. M. Salami a déclaré que cette mesure marquait la fin du régime sioniste, qui se trouve actuellement dans un état d’isolement politique. Selon lui, en raison de ces mandats d’arrêt, les dirigeants israéliens ne peuvent plus voyager à l’étranger.
Mandats d’arrêt de la CPI
La CPI, basée à La Haye, a délivré des mandats d’arrêt à l’encontre de M. Netanyahou, de M. Gallant et de M. Mohammed Deif, chef de l’aile militaire du Hamas, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Ces mandats ont été classés “secrets” afin de protéger les témoins et de faciliter les enquêtes.
Réponse d’Israël à la décision de la CPI
Réagissant à la décision de la CPI, le ministre israélien des affaires étrangères, Gideon Saar, a critiqué la Cour internationale, affirmant qu’elle avait perdu toute légitimité en émettant de tels “ordres absurdes”. M. Saar a accusé la CPI de se comporter comme un outil politique au service d’éléments extrémistes qui sapent la sécurité et la stabilité du Moyen-Orient. Il a également affirmé que la Cour n’était pas habilitée à émettre des ordonnances à l’encontre de M. Netanyahu et de M. Gallant.
À propos de la CPI
La CPI, institution permanente, est chargée de poursuivre et de juger les personnes accusées de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Créée en 2002, cette institution de 124 membres n’a prononcé que quelques condamnations depuis sa création. Il est à noter qu’Israël n’est pas membre de la CPI.